Le lansquenet est un jeu de cartes dont le nom est la francisation de Landsknechte (mercenaire) qui désignait les troupes de reîtres allemands qui participèrent aux guerre de religion, en louant leurs services au plus offrant. On leur doit le succès de ce jeu qui fût très prisé jusqu’à la fin du XIXe siècle. Certains y jouent encore dans le sud de la France.
Pour jouer au Lansquenet on emploie un jeu de 52 cartes ou mieux, de plusieurs jeux de 32. (Trois ou quatre.)
Les cartes n'ont, dans ce jeu, aucune valeur propre et on ne s'occupe pas de leur nombre de points. Il n'est question que de la retourne de deux cartes semblables, comme on le verra plus loin.
On est un nombre quelconque de joueurs, selon le nombre de jeux dont on dispose.
Il n'y a pas de donneur. Il y a un banquier et un nombre quelconque de pontes. Le banquier est le joueur qui tire la plus forte carte. Il mêle ensuite le jeu, et fait couper à gauche.
Le banquier ayant été déterminé par la plus forte carte, et ledit banquier ayant mêlé le jeu et fait couper à gauche, il convient qu'il annonce la somme qu'il a l'intention de jouer.
Le premier joueur à sa droite prend alors la parole, annonçant qu'il est capable de tenir la somme totale annoncée par le banquier, ou qu'il ne peut en tenir qu'une partie ou rien. Dans ce dernier cas, il dit : « Je passe. »
La partie est terminée si le premier joueur tient la somme proposée par le banquier. S'il n'en tient qu'une partie, le deuxième joueur a le droit de tenir cette somme à lui seul.
Tant que la somme n'est pas entièrement tenue, tous les joueurs peuvent être relancés et se proposer de tenir toute la somme.
Relances et renvois ayant eu lieu et la somme ayant ou non été tenue tout entière, le banquier retourne une carte lui appartenant et la met à sa gauche. Il retourne ensuite une deuxième carte prise à un ponte, puis une troisième d'un troisième ponte, une quatrième d'un quatrième ponte, etc... et qu'il place à sa droite. Tant qu'il n'a pas amené ainsi une carte semblable à la sienne, qu'il a retournée tout d'abord, ou semblable à une carte appartenant à un ponte et qu'il a retourné également, il retourne toujours des cartes prises à chaque ponte.
Si le banquier réussit à retourner deux cartes semblables, il gagne la partie. Sans quoi, il perd et n'est plus banquier. Ce rôle est tenu par son voisin de droite.
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